vendredi 7 novembre 2008

Le vaudeville socialiste

Les tribulations du parti socialiste ne m'intéressent guère, pas plus que celles de la droite, parce que d'un bord comme de l'autre, il se trouve peu de gens scrupuleux, honnêtes et compétents. Cependant, j'ai noté que Ségolène Royal arrive en tête du vote des militants socialistes hier soir.

Après avoir échoué lors de l'élection présidentielle de 2007 en partie à cause des nombreuses bourdes dont elle a le secret, je suis étonné qu'on prenne les mêmes et qu'on recommence. Je vois deux possibilités : soit ses électeurs sont des bœufs incapables d'apprécier le niveau d'incompétence, soit ils font preuve d'une extrême lucidité : En effet, l'histoire nous a montré qu'un pays peut renaître de ses cendres. Donc, plus tôt notre économie sera euthanasiée, plus vite nous pourrons progresser. Précipiter le cahot pourrait donc se révéler une excellente méthode.

Je vais réviser mon vote lors des prochaines élections.

Tête de l'art

jeudi 6 novembre 2008

Un nouveau Président aux Etats-Unis

L'élection de Barack Obama fait couler beaucoup d'encre et de salive dans le monde. Chacun peut y voir, selon ses convictions :

- la revanche de la population noire, injustement maltraitée pendant trop longtemps à cause de la ségrégation. La revanche est d'autant plus belle que la victoire a été acquise avec les voix des blancs ; ce qui montre l'évolution positive des mentalités

- le racisme de ceux qui, dans la population noire, ont voté sur la seule base de la couleur de peau. Orienté dans ce sens, le racisme n'est pas dénoncé par les médias ; il est même encouragé. Ce qui permet de confirmer une fois de plus qu'il est unilatéral

- une sanction de la politique Bush et la défiance envers le gouvernement actuel pour gérer la crise financière, la crise économique et les relations internationales.

- le succès de la diversité. Impensable en France. Les expériences Azouz Begag et Rachida Dati ne nous incitent pas à poursuivre dans cette voie, même si on a vu parfois pire avec des autochtones.

Quoi qu'il en soit, un nouveau président vient d'être élu et il faudra faire avec pendant au moins quatre ans.

D'après les sondages, beaucoup de français et d'européens se félicitent de cette élection. Seraient-ils naïfs au point de penser que le futur président, avec tous les problèmes qui l'attendent, va privilégier le vieux continent ?

En résumé, tout le monde (ou presque)(*) est content. Le slogan "yes, we can" a fait son effet. Il me rappelle le slogan "ensemble tout est possible". Les beaux parleurs ne sont pas toujours les plus efficaces sur le terrain. En France, à l'occasion de l'élection présidentielle de 2007, après la phase d'euphorie semblable à celle que l'on voit aujourd'hui aux Etats-Unis, beaucoup ont déchanté. Pour autant, l'élection d'un démocrate à la tête de la première puissance mondiale n'est pas une nouveauté : Kennedy, Carter et Clinton ne figurent pas parmi les plus mauvais présidents. Si, à priori, on peut espérer que Barak Obama fasse au moins aussi bien que ses prédécesseurs démocrates, on peut se demander, les mêmes causes produisant les mêmes effets, combien de temps il faudra aux américains pour tomber de leur nuage.

Notre santé dépendant de la leur, nous leur souhaitons bien entendu (et égoïstement) le meilleur.

(*) parmi les exceptions, la bourse ; qui a accusé ce jour un important recul en Europe et surtout aux Etats-Unis. Le défi pour le nouveau président est bien présent.

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mercredi 5 novembre 2008

Une gamine de 13 ans lapidée en Somalie

Il est interdit de se faire violer en pays musulman, sous peine de mort par lapidation en public. Reuters nous le rappelle ici.

Le violeur, lui, court toujours. Voilà comment les musulmans conçoivent la justice. Est-ce être raciste de s'opposer à cette injustice ? Car il ne s'agit pas d'un acte isolé conduit par une minorité d'extrémistes mais d'une application de la loi coranique, en vigueur dans tous les pays musulmans et bientôt en France grâce à la fécondité de nos immigrants. Est-ce être raciste d'extrapoler une situation en fonction d'indéniables données démographiques ?

Comme toutes les sources de progrès (le feu, la puissance atomique, internet), notre démocratie, placée entre de mauvaises mains, peut devenir un véritable fléau. Elle nous promet un avenir bien sombre.

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