jeudi 6 novembre 2008

Un nouveau Président aux Etats-Unis

L'élection de Barack Obama fait couler beaucoup d'encre et de salive dans le monde. Chacun peut y voir, selon ses convictions :

- la revanche de la population noire, injustement maltraitée pendant trop longtemps à cause de la ségrégation. La revanche est d'autant plus belle que la victoire a été acquise avec les voix des blancs ; ce qui montre l'évolution positive des mentalités

- le racisme de ceux qui, dans la population noire, ont voté sur la seule base de la couleur de peau. Orienté dans ce sens, le racisme n'est pas dénoncé par les médias ; il est même encouragé. Ce qui permet de confirmer une fois de plus qu'il est unilatéral

- une sanction de la politique Bush et la défiance envers le gouvernement actuel pour gérer la crise financière, la crise économique et les relations internationales.

- le succès de la diversité. Impensable en France. Les expériences Azouz Begag et Rachida Dati ne nous incitent pas à poursuivre dans cette voie, même si on a vu parfois pire avec des autochtones.

Quoi qu'il en soit, un nouveau président vient d'être élu et il faudra faire avec pendant au moins quatre ans.

D'après les sondages, beaucoup de français et d'européens se félicitent de cette élection. Seraient-ils naïfs au point de penser que le futur président, avec tous les problèmes qui l'attendent, va privilégier le vieux continent ?

En résumé, tout le monde (ou presque)(*) est content. Le slogan "yes, we can" a fait son effet. Il me rappelle le slogan "ensemble tout est possible". Les beaux parleurs ne sont pas toujours les plus efficaces sur le terrain. En France, à l'occasion de l'élection présidentielle de 2007, après la phase d'euphorie semblable à celle que l'on voit aujourd'hui aux Etats-Unis, beaucoup ont déchanté. Pour autant, l'élection d'un démocrate à la tête de la première puissance mondiale n'est pas une nouveauté : Kennedy, Carter et Clinton ne figurent pas parmi les plus mauvais présidents. Si, à priori, on peut espérer que Barak Obama fasse au moins aussi bien que ses prédécesseurs démocrates, on peut se demander, les mêmes causes produisant les mêmes effets, combien de temps il faudra aux américains pour tomber de leur nuage.

Notre santé dépendant de la leur, nous leur souhaitons bien entendu (et égoïstement) le meilleur.

(*) parmi les exceptions, la bourse ; qui a accusé ce jour un important recul en Europe et surtout aux Etats-Unis. Le défi pour le nouveau président est bien présent.

Tête de l'art

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