vendredi 12 décembre 2008

Les droits et les devoirs de l'homme

Il devient fastidieux de répéter sans cesse la même chose. Chaque jour qui passe nous montre un évènement témoignant de la violence, du racisme, du sadisme des extrémistes musulmans. Chaque jour des exactions, des "actes d'incivilités" sont commis par des "jeunes" des banlieues. Ces crimes sont dénoncés d'une manière très factuelle par de bons sites qui servent bénévolement l'intérêt général. L'action de ces sites est indispensable pour tenter de faire avancer les idées. Il serait superflu d'en rajouter, d'autant que nos attaques génèrent leurs ripostes.

Avec un peu de recul, il me semble opportun d'aborder le sujet d'une manière un peu différente, sur trois exemples incontestables :

1. La convocation de l'ambassadeur d'Iran par les Affaires Etrangères iraniennes pour protester contre des propos de Nicolas Sarkozy sur Ahmadinejad. Qui est le plus violent : celui qui refuse d'adresser la parole à l'autre ou celui qui veut détruire un pays ? Pourquoi laisse-t-on la mauvaise foi d'un monstre s'exprimer ?

2. Les contradictions à l'école : Travail individuel, ne pas copier sur son voisin, chaque élève est évalué sur ses compétences propres. Mais lorsqu'il y a chahut dans la classe, les enseignants préfèrent punir toute la classe plutôt que punir seulement l'(es) élève(s) responsable(s). Sans doute pour apprendre la solidarité aux bons élèves et pour ne pas être traités de racistes. L'impunité encourage la délinquance et le cercle vicieux est entamé. Serait-ce une faille de la démocratie ?

3. Tous les jours des indésirables sont refoulés, pour accéder à un logement, à un centre de vacances, à l'entrée d'une boîte de nuit. Est-ce par racisme, comme voudraient nous le faire croire les associations gauchistes ? Pourquoi cacher la vérité ? Qui a envie de voir son appartement saccagé, sa boîte de nuit pillée ? Doit-on subir les méfaits d'une population indésirable ? Est-ce raciste de tenter de protéger ses biens ?

Les droits de l'homme, d'accord ; mais pourquoi ne parle-t-on jamais de ses devoirs ?

Tête de l'art

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