vendredi 23 novembre 2007

Le dysfonctionnement de la justice

Est-il dû au mécontentement des juges contre Rachida Dati, parce qu'elle cherche à rentabiliser un service archaïque en fermant des tribunaux poussiéreux où s'entassent des fainéants ? Probablement pas, parce que le malaise n'est pas récent. En tout cas j'ai l'impression que la justice a perdu la boule.

Des "jeunes" pris en flagrant délit qui incendient un bus et qui mutilent sadiquement des innocents, sont acquittés faute de preuve. Ces mêmes délinquants de banlieue dégradent les biens publics, roulent sans casque en cyclo sur les trottoirs, brûlent les feux rouges : la police n'intervient même plus, par crainte de se faire agresser et sachant que quoi qu'il arrive, ils ne seront jamais condamnés.

En revanche, une propriétaire d'un gîte rural qui refuse l'accès aux parties communes de son établissement à une bâchée est condamnée à 4 mois de prison avec sursis et 1000 euros d'amende. Un boulanger qui défend son bien en tuant un cambrioleur récidiviste s'introduisant chez lui par effraction est écroué immédiatement.

Nous avons bien là la preuve que la justice protège les délinquants. Et personne pour attirer l'attention sur ces anomalies ; même pas un humoriste, une grande gueule comme on en voit trop souvent à la télé, ceux qui feignent de s'indigner sur des banalités dans le seul but dynamiser leur compte en banque en faisant monter l'audimat.

Après avoir viré à gauche, je sens que je vais aussi devenir délinquant, ou réciproquement ; mais ceci est un pléonasme.

Tête de l'art

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