Quand on ne veut rien voir ni rien entendre, le retour de bâton est proche. Par inconscience ou irresponsabilité, ou les deux, des grands décideurs ayant fait de grandes études font la grande bêtise d'approuver le dossier chinois pour l'organisation des jeux olympiques en 2008. Or, attribuer les jeux olympiques à la Chine, c'est faire comme si le problème du Tibet n'existait pas et comme si les droits de l'homme étaient respectés dans ce pays. Rien vu, rien entendu.
Mais voilà, des courageux ont décidé de dénoncer haut et fort les choses qui fâchent. Alors la machine se grippe : le parcours de la flamme olympique, qui devait être une fête, la fête du sport, devient à Paris un défilé de militaires cauchemardesque et coûteux pour le contribuable français. Faut-il perturber le parcours de la flamme olympique à travers le monde ? boycotter la cérémonie d'ouverture ? ne pas participer aux jeux ? Pour les sportifs, leur hypothétique médaille compte plus que les tibétains assassinés. Mais doivent-ils sacrifier leur carrière pour autant ?
Pendant ce temps, les problèmes persistent en France : pouvoir d'achat, délocalisations, immigration non contrôlée, islamisation, insécurité, train de vie du gouvernement, manipulations, mensonges (chacun dit sa vérité dans l'affaire Kerviel et dans l'affaire de l'arche de Zoé ; l'insolence d'un Fourniret me fait regretter l'abolition de la peine de mort). N'avons-nous pas suffisamment de grain à moudre ? Ou s'agit-il de faire diversion, comme avec les manœuvres douteuses et coûteuses pour focaliser et passionner la foule sur Ingrid Betancourt ?
Puisque nous sommes dans l'incohérence la plus totale, à quand les jeux olympiques à Téhéran ?
Tête de l'art
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