mardi 1 avril 2008

L'argent n'a pas d'odeur, même dans les stades

"Le pluriel ne vaut rien à l'homme" disait Brassens ; de plus il dote les supporters d'un comportement bestial.

A mon avis, le slogan "pédophile, chômeurs, … etc." déroulé sur une banderole par certains supporters du Paris St Germain partait d'une mauvaise plaisanterie, destinée à se moquer de l'adversaire pour tenter de prendre l'ascendant sur lui. J'ai déjà entendu chez certains de nos présentateurs-humoristes TV des blagues du même acabit, et personne n'en a fait tout un fromage. C'est plutôt par manque de discernement, donc par manque de savoir vivre, que ces supporters ont failli. Plus que les dérouleurs de banderoles, les bons pères de familles, entraînés dans une spirale infernale, appuyés par quelques bières, se transforment parfois en bêtes féroces, racistes, deviennent incohérents, imitant le bruit du singe quand un joueur noir touche la balle et applaudissant ce même joueur quand il marque un but pour leur camp. Ce racisme est condamnable avec la même force que l'est le racisme anti-français, moins reconnu par les médias et les responsables politiques.

Depuis le temps qu'on menace, devant cette situation qui perdure, bien légers ont été les actes. Ne serait-ce pas un problème financier ? Le manque à gagner avec tous ces billets non vendus ne permettrait sans doute plus d'assurer le train de vie hollywoodien des joueurs et des partenaires. Oh ! fric, quand tu nous tiens !

L'être humain a finalement peu évolué depuis l'ère romaine. Quand ce ne sont pas les supporters qui s'entretuent dans les stades ou dans la rue, ce sont les aficionados qui jouissent de voir les taureaux massacrés dans les arènes !

Tête de l'art

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