dimanche 12 octobre 2008

Crise financière ou confiance ?

La crise financière, générée par l’irresponsabilité et l’appât du gain d’une minorité de nantis a conduit à de lourdes pertes chez ceux qui, suspicieux de l’efficacité des caisses de retraites, avaient décidé de placer leurs économies pour tenter de s’assurer une retraite convenable. Les banques, elles-mêmes victimes de ce cataclysme, ont leur part de responsabilité : N’ont-elles pas poussé, à coups de renforts publicitaires, à la surconsommation du crédit ? Elles se sont bien honteusement engraissées sur ce coup-là ! Et aujourd’hui dans la tourmente, elles appellent à l’aident ceux qu’elles ont dépouillés. Aux Etats-Unis plus qu’ailleurs, les gens se sont endettés au point de mettre en péril les banques, contaminant l’ensemble des pays industrialisés. Ah, il est beau le modèle américain prôné par Sarkozy !

Dans nos institutions, tout est basé sur la confiance. Aujourd’hui cette confiance est perdue. Ce n’est pas la première fois. John Law en a été la première victime, quand son système mis en place en 1716 a explosé quatre ans plus tard.

Alors que tous les pays sont massivement endettés, comment avoir confiance encore aujourd’hui dans une feuille de papier sur laquelle sont inscrits un chiffre et une devise ? Et si la banqueroute de 1720 se reproduisait ? Oh ! Elle n’a pas fait que des victimes. De même aujourd’hui certains privilégiés en profiteraient pour s’enrichir ; mais pas ceux qui travaillent (plus pour gagner moins), ni ceux qui se lèvent tôt. Messieurs les politiciens, de connivence de droite comme de gauche, vos retraites et vos privilèges seront conservés, et certainement même amplifiés ; alors que vous êtes les premiers responsables de la crise. Vous appauvrissez le pays, vous ponctionnez les classes moyennes qui disparaissent et augmentent les rangs des classes pauvres. De plus, vous ne faites rien pour protéger le pays : invasion islamiste, délinquance et insécurité progressent, de manière inversement proportionnelle au pouvoir d’achat. Vous profitez du manque de discernement des français pour les spolier. Les partis politiques ne sont que des masques qui cachent cette sinistre vérité.

Alors vers quel modèle se tourner ? La Chine ? Elle attire, elle fait rêver superficiellement mais les conditions de vie y sont bien trop aléatoires : on empoisonne les enfants avec des produits laitiers contaminés à la mélamine ; on se soucie bien peu des droits de l’homme et de l’écologie ; on ne tolère pas la critique ; on exploite les salariés avec des cadences infernales et un salaire de misère. C’est cela que Marie-Georges Buffet appelle «une force de progrès».

Les êtres humains ne peuvent-ils pas vivre altruistes en profitant de la beauté de la nature et en respectant les peuples qui ne pensent pas comme eux ? Malgré la civilisation, leur comportement reste bestial et égoïste.

Tête de l'art

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