vendredi 11 juillet 2008

Les victimes de l'émigration

Les candidats africains à l'émigration vers l'Europe sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance dans un périlleux voyage sur des bateaux de fortune affrétés par des passeurs sans scrupules. Pour les plus chanceux, leurs conditions de vie en France, malgré leur précarité, sont supérieures à celle de leur pays d'origine. Ils bénéficieront pour le moins de la couverture santé gratuite et de la solidarité de la communauté. Malheureusement, pour certains, le voyage se termine avant d'avoir touché la terre.

Ce scandale dont feignent s'émouvoir les médias et les bons penseurs perdure dans la plus totale impunité. Les passeurs sont connus, puisque des journalistes, pourtant d'ordinaire si benêts, parviennent à les infiltrer. La police ne saurait être moins efficace. Y aurait-il défaillance de la justice ? Ou complaisance avec certains milieux ?

Dans ces pays pauvres, il y a pourtant des gens riches : la classe au pouvoir et certains nantis. On l'a vu lors du récent sommet du G8 au Japon, les gouvernements de ces pays appellent à des aides financières sensées permettre de donner à manger au peuple. Cette solution est inadaptée pour trois raisons :

1. donner à manger à quelqu'un qui a faim ne résout que le problème immédiat. Abonder dans ce sens conduit à un puits sans fond et un mouvement perpétuel. Il faut bien évidemment résoudre le problème en donnant à manger le jour J puis passer rapidement à une deuxième étape le jour J+1.

2. assister les nécessiteux sur le long terme génère un phénomène d'accoutumance. Je constate que les pays africains se complaisent dans cette facilité et en réclament toujours plus. Les africains ne sont pas des animaux de zoo, ce sont des êtres humains qui doivent apprendre à travailler pour pouvoir vivre de leur travail

3. à qui profitent les subventions versées dans le cadre de l'aide humanitaire ?

Il est temps de sortir de la spirale infernale où les pauvres d'un pays riche donnent pour les riches d'un pays pauvre.

Tête de l'art

1 commentaire:

psychopathe a dit…

Ben oui, c'est d'ailleurs cela un vrai système libéral: prôner le salut individuel par un secours individualisé au lieu de l'assistanat collectif sans fin.
évidemment, la novlangue étant maintenant bien installée, "libéralisme" est devenu synonyme de "satanisme".
Sarko n'est pas un libéral, seulement une émanation du capitalisme franc-maçon mondialisé .
Si le monde était "libéral", il y à belle lurette que ceux qui en veulent se seraient tiré d'affaire. Et les paresseux, c'est vrai, seraient morts de faim. Mais bon débarras: "qui ne travaille pas ne mange pas".