mardi 16 septembre 2008

Les limites de la diplomatie démocratique

Les grands pays ne sont pas aussi grands qu’ils le prétendent. Si grand pays il y a, il doit être reconnu comme tel.

Sans vouloir jouer les gendarmes du monde, si plusieurs pays civilisés s’accordent pour dire non à l’invasion russe en Georgie, non à la poursuite de l’enrichissement de l’uranium en Iran et qu’ils ne sont pas entendus, ils perdent toute leur crédibilité et leur position de grand pays. Menacer sans agir ne sert à rien. La méthode ne consiste pas à frapper violemment et aveuglément toute une population, mais isoler hermétiquement le pays. Au lieu de cela, les relations commerciales et diplomatiques sont maintenues, les ronds de jambe et l’hypocrisie prédominent, on menace mais on se garde bien d’agir pour conserver sa part de marché et sa part d’intérêts. En conséquence, les « grands pays » se ridiculisent et dans ces conditions, ils ne sont pas près de se faire entendre. Viendra le jour où les rebelles sans foi ni loi prendront le dessus et nous écraseront. Qu’importe, pourvu que la villa en Corse de Christian Clavier soit protégée et que les copains bénéficient de toutes les attentions.

Tête de l’art

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