jeudi 25 octobre 2007

Histoire vécue

Ce jour, je roulais en voiture dans la rue d'une cité dite défavorisée. J'ai vu un automobiliste, un "jeune homme" agresser verbalement un autre automobiliste, un monsieur âgé qui présentait sur son pare-brise le macaron des personnes handicapées. Que ce dernier ait commis une faute de conduite ou pas, je trouvais cette agression excessive. Je craignais que le jeune homme n'en vienne aux mains avec la personne âgée. Je me suis donc interposé. Il y avait beaucoup de trafic dans cette rue mais seul un autre automobiliste est descendu. Les autres passaient leur chemin en faisant mine de n'avoir rien vu. Nous sommes parvenus à convaincre le jeune homme de poursuivre son chemin ; mais il a déversé un flot de propos haineux à faire rougir un légionnaire. Et à ma remarque "A quoi ça sert de vouloir vous battre ? De plus vous ne vous attirerez que des ennuis" il a répondu : "Mais moi si je vais en prison, le soir même je suis sorti". Sans doute avait-il comme moi en mémoire les derniers jugements de clémence prononcés à l'encontre des incendiaires de bus et des passeuses de clandestins, objets de mon message d'hier "Y a-t-il une justice en Europe ?".

Il faut dire que l'énergumène en question était fortement typé maghrébin, dans son attitude, dans son look et dans son accent. Encore une coïncidence ! L'exception qui confirme la règle de la religion d'amour, de paix et de tolérance.

Trop peu de Français et trop peu de juges ignorent le malheur qui nous guette. Demain il sera sans doute trop tard.

Tête de l'art

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