Les grèves : et ça repart !

Ca devait les démanger, les fonctionnaires, depuis le temps qu'ils étaient assis sur leur rond de cuir sans mouvement social ! Alors il suffit d'une loi sur les retraites qui va dans le sens de l'équité et en avant ! La réforme des retraites est pourtant un bel exemple de l'égalité des chances ! Or ceux qui préconisent l'égalité des chances pour nos jeunes de banlieues refusent l'égalité des chances pour les retraites. C'est dur d'abolir ses propres privilèges ! Donc on appuie sur le bouton rouge de la grève pour emmerder les usagers. Ce qui montre bien que ce ne sont pas les plus malheureux qui se plaignent, mais ceux qui en ont le temps. Et pourtant tous conviennent que la réforme des retraites est une nécessité ; mais ils revendiquent des conditions insoutenables et des exigences exponentielles. Sans doute seraient-ils heureux d'obtenir la retraite à 50 ans avec conservation du niveau de salaire ! Et qui va payer ? Après le financement des clandestins, le refus des tests ADN, les remises en état des biens publics saccagés dans les cités, les voitures et les bus incendiés, il faut encore mettre la main à la poche.

A mon avis, ceux qui montrent tant de générosité appartiennent à deux classes sociales : les pauvres qui en bénéficient et les très riches qui sont partis s'installer à l'étranger et qui profitent de l'occasion pour se faire de la pub gratuitement, à moins que ces impôts supplémentaires ne représentent qu'une poussière de leur porte-monnaie. La classe moyenne supporte des charges de plus en plus lourdes et se désespère de voir des fainéants-profiteurs-nargueurs vivre plus confortablement qu'elle grâce aux subventions dont ils bénéficient. Les charges nous étouffent. Et tout ça pour permettre à des hors-la-loi de venir pratiquer sur notre territoire la polygamie, l'excision et les saccages à nos frais et en toute impunité. C'est insupportable.

Charles Martel, au secours !

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